Discussions sur mes contributions personnelles à Wikipédia
(C) 2002-2012 Philippe Audinos

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Principales contributions personnelles :

Contributions aux articles existants :


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Présentation de ces discussions

J'ai regroupé dans cette page l'ensemble des discussions provoquées par mes contributions personnelles à l'encyclopédie libre Wikipédia. Il s'agit surtout de commentaires laissés dans les pages de discussions associées à chaque article de l'encyclopédie, mais aussi parfois de discussions de neutralité, comme dans l'article sur Michel Henry. Dans l'ensemble, on me reproche surtout d'avoir apporté trop de contributions sur ce philosophe par rapport à sa notoriété actuelle, ainsi qu'un certain manque de "neutralité" dans mes contributions. Même si l'on ne sait pas trop en quoi consiste cette notoriété, ni comment elle est évaluée dans Wikipédia. Le problème de neutralité serait en fait surtout lié à l'absence de références détaillées permettant de vérifier la source de mes contributions personnelles.

Mais il est intéressant de constater que les ardents défenseurs de la "neutralité" dans Wikipédia prennent systématiquement la défense des articles consacrés à l'athéisme, mais démolissent ou éliminent progressivement toutes mes contributions personnelles aux articles existants faisant référence à la philosophie de Michel Henry sous prétexte qu'il s'agirait de "prosélytisme". Les adeptes fanatiques et sectaires de l'athéisme auraient-ils peur de Michel Henry ? La censure anonyme et rampante qui s'est opposé par toutes sortes de moyens à la diffusion de son oeuvre philosophique de son vivant, craindrait-elle à ce point la diffusion de sa pensée à grande échelle ?

Cette censure qui a frappé son oeuvre et freiné sa diffusion a d'abord été la censure allemande hostile à Spinoza qui rendait impensable la publication de son mémoire sur Le bonheur de spinoza [1], puis la censure marxiste voilée qui a frappé son livre monumental en deux volumes sur Marx et interdit la publication exceptionnelle d'un numéro du Nouvel Observateur que sa rédaction avait décidé de lui consacrer [2], et enfin la censure silencieuse et implacable des médias dont il se plaint dans ses livres sur La Barbarie [3] et Du communisme au capitalisme [4].

Mais le fait que le gros appareil enregistreur du château de Cerisy n'ait restitué que des cassettes vierges lors du colloque de Cerisy qui était consacré à la pensée de Michel Henry en 1996 [5] n'est-il qu'une simple coïncidence, le fruit du hasard ? Le fait enfin que la reliure de ses trois livres sur le christianisme parte curieusement en morceaux au bout d'une ou deux lectures [6] n'est-il aussi qu'une coïncidence malheureuse, ou bien faut-il y voir un acte de sabotage délibéré ? S'agit-il de l'oeuvre anonyme de « la main de celui qui hait », de « la Main noire qui sème la mort » dont parle Kandinsky dans son article Sur la question de la forme [7] ?

Une censure rampante et sans visage qui s'attaque maintenant aux contributions qui lui sont consacrées dans Wikipédia, au travers d'actes de vandalisme sauvages habilement déguisés en procédures de neutralisation des articles en question, et dont les discussions reproduites ici portent le témoignage.




Article sur Michel Henry / Page de discussion

Neutralité

Très bel article qui démontre une connaissance de l'auteur approfondie. Mais cet enthousiasme ne tend-t-il pas à certains moments à vous faire perdre de vue l'exigence de neutralité de cette encyclopédie ? Je ne suis pour ma part pas un fanatique de cette neutralité qui d'un point de vue philosophique s'apparenterait à une forme d'insipidité convenant peu à une philosophie de la vie comme affectivité radicale. Mais M. Henry lui-même n'a pas négligé la recherche d'une parole pouvant réaliser l'accord des esprits, en bon philosophe. Ainsi au niveau de cette encyclopédie, certaines expressions ne mériteraient-elles pas d'être un peu moins emphatiques ? Des expressions comme :

Autre question formelle, ne serait-il pas possible d'obtenir le droit de publier ici une ou deux photos de l'auteur en en faisant la demande auprès du "site officiel" consacré à M.H. ?

(La prochaine fois, j'aurais peut-être des questions plus philosophiques Clin d'oeil)

-- Henrique Diaz 11 octobre 2005 à 15:44 (CEST)

Effectivement, une hagiographie. Une douche froide s'impose...

Notez que vos réticences personnelles sur la neutralité n'ont aucune pertinence ici : il s'agit d'un principe fondateur de Wikipédia, c'est à dire un principe non discutable.

Merci, interlocuteur du passé.

-- irønie zizi 19 octobre 2007 à 20:56 (CEST)

Quelle arrogance ! Tout est discutable sur Wikipédia. Y compris les principes fondateurs. Le principe de neutralité à son origine dans le conception anglo-saxonne de Wikipédia. J'ai déjà dit ailleurs que la conception francophone devrait faire évoluer ce principe qui n'est pas dans nos traditions encyclopédiques. Le dictionnaire Littré, par ex., n'est pas neutre au sens Wikipédien du terme. D'autre part Wikipedia est internationnal. Êtes-vous certains que la Chine possede comme la France un beau portail "Tibet" ? Pensez-vous pouvoir trouver dans la version turque un article sur le "génocide arménien" ?

La neutralité telle que vous la conçevez n'a de sens que dans un contexte démocratique où l'information n'est pas contrôlée par l'état. Allez-vous, en suivant vos propres principes inflexibles, interdire la version chinoise de Wikipédia sous pretexte qu'elle ne respecte pas la conception anglo-saxonne de la neutralité ? Mais je soulève ici un problème de fond qui mérite plus qu'une brève remarque dans une page de discussion consacrée à autre chose. Enfin, s'il y a sur Wikipédia des principes non discutables, alors il s'agit d'une organisation totalitaire qui doit être interdite, car elle ne respecte pas les principes fondamentaux de la constitution française sur la liberté d'opinion.

-- 84.98.8.251 (d) 28 juillet 2009 à 11:41 (CEST)


Bonjour irønie,

Je suis désolé, mais je ne vois vraiment pas en quoi cet article serait une hagiographie, c’est-à-dire la vie d’un saint. Il ne comporte que quelques indications biographiques succinctes, et une présentation rapide de son œuvre philosophique qui n’aborde que quelques thèmes particuliers. Même au sens figuré, qui signifie « biographie excessivement élogieuse », ce terme me paraît tout à fait inapproprié.

Cet article comporte plus de 90 références, ce qui est très largement supérieur à la moyenne des articles de cette longueur dans Wikipédia. Presque chaque phrase ou chaque paragraphe fait l’objet d’une référence. Si vous prenez la peine de consulter ces références, vous pourrez constater que les adjectifs élogieux que j’utilise sont effectivement employés par leurs auteurs respectifs.

Avant d’utiliser des mots compliqués dont on ne comprend pas le sens pour paraître savant, il serait préférable de consulter un bon dictionnaire. Mais il est certain qu’un article qui présente de façon positive un philosophe chrétien peut paraître insupportable à des lecteurs athées et farouchement anti-chrétiens. Mort de rire

Mais comme je le disais dans la première discussion de neutralité de cet article, en décembre 2007 :

« J’ai d’abord rédigé cet article pour présenter l’œuvre de Michel Henry sur mon site Internet personnel. J’en ai profité pour créer en même temps un article dans Wikipédia et faire ainsi d’une pierre deux coups. La neutralité n’était donc pas ma préoccupation première, même si j’ai essayé de présenter également l’avis de philosophes plutôt hostiles à sa phénoménologie de la vie, comme par exemple Dominique Janicaud. Ensuite, je ne suis pas le seul à avoir apporté ma contribution à cet article. Le paragraphe qui affirmait que Michel Henry avait proposé la théorie de la subjectivité la plus profonde du XXe siècle n’est pas de moi.

Cet article était sans doute un peu trop subjectif par rapport aux critères de neutralité très stricts en vigueur sur Wikipédia, il contenait effectivement quelques expressions trop enthousiastes susceptibles d’attirer les foudres des censeurs et autres "neutraliseurs". Mais de là à déclencher un véritable procès en Inquisition... Cela frise à mon avis le ridicule...

Cela fait maintenant plus de deux ans que l’essentiel de cet article a été rédigé, et malheureusement personne ne s’est jusque là donné la peine de le corriger. Il faut croire que cet auteur n’intéresse pas grand monde et ne suscite pas beaucoup de passions. Ou alors que la légère liberté prise par rapport à l’application stricte et rigide du règlement intérieur de Wikipédia n’a jusque là choqué personne. Je suis donc plutôt heureux que quelqu’un passe enfin un peu de temps à lire cet article avec attention et fasse l’effort de le mettre aux normes en vigueur sur Wikipédia. »

Et comme je le précisais en février 2008 dans cette même page de discussion, la neutralisation ne doit pas se réduire à du pur et simple vandalisme :

« Neutraliser un article signifie en effet en supprimer ou en reformuler tout ce qui n’est effectivement pas neutre, et non pas en éliminer sauvagement tout ce qui ne nous plaît pas, parce que cela n’est pas conforme à notre religion personnelle, aux idéologies dominantes ou aux modes philosophiques en vigueur. »

-- Philippe Audinos (d) 19 juillet 2012 à 21:10 (CEST)

Le plus simple, pour "neutraliser", est de mettre entre guillemets les citations des auteurs auxquels vous vous référez. Il n'est pas nécessaire que ces auteurs soient "neutres". L'important est de montrer que les termes élogieux, voire "hagiographiques", ne viennent pas de vous mais de sources fiables. Dans ce cas, les jugements de valeur sont considérés comme "attribués" (à des sources) et l'article est jugé neutre. Quant au fait que MH soit peu connu... c'est encore vrai dans le grand public, mais selon notamment JL Marion et Xavier Tilliette, MH est l'un des rares philosophes qui "resteront". Je dois pouvoir trouver des citations de XT en qq jours... pendant que vous vous attellerez à la corvée des citations avec guillemets. Sourire

-- Addacat (d) 20 juillet 2012 à 18:03 (CEST)

Voilà, j’ai ajouté quelques guillemets pour indiquer les adjectifs empruntés aux auteurs cités en références, ainsi que quelques citations explicites dans les références pour illustrer mes propos. J’espère que cela suffira pour établir la neutralité de cet article.

-- Philippe Audinos (d) 21 juillet 2012 à 15:13 (CEST)




Article sur Michel Henry / Discussion de neutralité (2007)

Proposé par : irønie zizi 19 octobre 2007 à 21:02 (CEST)

Problèmes de non-neutralité

Philosophe français. Hagiographie de fan qui présente Henry comme le plus grand...etc.

Problèmes de neutralité signalés en page discussion en 2005, et jamais corrigés :

Je lance cette procédure NPOV un peu lourde, par méfiance. Ayant croisé des fans de Henry récemment, sur d'autres articles où ils faisaient preuve d'un certain prosélytisme... Et découvrir soudain que cet article principal a pas été corrigé depuis 2005...

Mais surtout, pour catégoriser en Catégorie:NPOV Philosophie, vu qu'il s'écoulera peut-être 6 mois avant qu'un connaisseur motivé retrousse ses manches... Ben ouais, Henry est peut-être le génie du XXe, mais il est pas encore très étudié. ;)

-- irønie zizi 19 octobre 2007 à 21:08 (CEST)

Bonjour irønie,

Je ne suis pas un « fan » de Michel Henry comme tu sembles le croire, mais un simple lecteur de ses ouvrages qui trouve son œuvre suffisamment importante et intéressante pour mériter un article complet, sérieux et consistant dans Wikipédia. Je n’ai pas d’autocollants de l’Essence de la manifestation collés sur ma voiture ou sur mon frigidaire, ni de tee-shirts à son effigie Clin d'oeil

J’ai d’abord rédigé cet article pour présenter l’œuvre de Michel Henry sur mon site Internet personnel. J’en ai profité pour créer en même temps un article dans Wikipédia et faire ainsi d’une pierre deux coups. La neutralité n’était donc pas ma préoccupation première, même si j’ai essayé de présenter également l’avis de philosophes plutôt hostiles à sa phénoménologie de la vie, comme par exemple Dominique Janicaud. Ensuite, je ne suis pas le seul à avoir apporté ma contribution à cet article. Le paragraphe qui affirmait que Michel Henry avait proposé la théorie de la subjectivité la plus profonde du XXe siècle n’est pas de moi.

Cet article était sans doute un peu trop subjectif par rapport aux critères de neutralité très stricts en vigueur sur Wikipédia, il contenait effectivement quelques expressions trop enthousiastes susceptibles d’attirer les foudres des censeurs et autres « neutraliseurs ». Mais de là à déclencher un véritable procès en Inquisition… Cela frise à mon avis le ridicule…

Cela fait maintenant plus de deux ans que l’essentiel de cet article a été rédigé, et malheureusement personne ne s’est jusque là donné la peine de le corriger. Il faut croire que cet auteur n’intéresse pas grand monde et ne suscite pas beaucoup de passions. Ou alors que la légère liberté prise par rapport à l’application stricte et rigide du règlement intérieur de Wikipédia n’a jusque là choqué personne. Je suis donc plutôt heureux que quelqu’un passe enfin un peu de temps à lire cet article avec attention et fasse l’effort de le mettre aux normes en vigueur sur Wikipédia.

J’ai cependant l’impression que certaines mesures de « neutralisation » prises à l’encontre de cet article ne sont en réalité qu’un prétexte pour dissimuler du pur et simple vandalisme. Les deux paragraphes suivants, consacrés respectivement aux livres C’est moi la Vérité. Pour une philosophie du christianisme et à Incarnation. Une philosophie de la chair ont ainsi été supprimés, sous prétexte que « Wikipédia ne sert pas à faire un exposé : il faut des sources de tiers » :

« Le but de la venue du Christ dans le monde est de rendre le Père véritable manifeste aux hommes, et ainsi de les sauver de l’oubli de la Vie dans lequel ils se tiennent. Un oubli qui les conduit à se croire faussement à l’origine de leurs propres pouvoirs, de leurs propres plaisirs et de leurs propres sentiments, et à vivre dans le manque terrifiant de ce qui donne pourtant chaque ego à lui-même. La plénitude de la vie et le sentiment de satisfaction qu’elle apporte cède alors la place à la grande Déchirure, au Désir qu’aucun objet ne peut combler, à la Faim que rien ne peut apaiser. »

« Bien que la chair soit traditionnellement comprise comme le siège du péché, elle est aussi pour le christianisme le lieu du salut, qui consiste en la déification de l’homme, c’est-à-dire dans le fait de devenir Fils de Dieu, de revenir à la Vie éternelle et de renaître à la Vie absolue que nous avions oubliée en nous perdant dans le monde, en ne nous souciant que des choses et de nous-mêmes. Dans la faute, nous faisons l’expérience tragique de notre impuissance à faire le bien que l’on voudrait faire et de notre incapacité à éviter le mal. Ainsi face au corps magique de l’autre, c’est le désir angoissé de rejoindre la vie en lui qui conduit à la faute. Dans la nuit des amants, l’acte sexuel accouple deux mouvements pulsionnels, mais le désir érotique échoue dans le désir d’atteindre le plaisir de l’autre là où il est éprouvé, dans une fusion amoureuse totale. La relation érotique se double cependant d’une relation affective pure, étrangère à l’accouplement charnel, une relation faite de reconnaissance réciproque ou d’amour. C’est cette dimension affective qui est niée dans cette forme de violence qu’est la pornographie, qui arrache la relation érotique au pathos de la vie pour la livrer au monde, et qui consiste en une véritable profanation de la vie. »

Je n’ai effectivement pas cité explicitement de sources secondaires, mais ces thèmes sont repris dans certains des ouvrages consacrés à Michel Henry cités dans la bibliographie, comme par exemple le livre Michel Henry, passion et magnificence de la vie de Gabrielle Dufour-Kowalska (pp. 153-252), les actes du Colloque international de Montpellier 2003 intitulés Michel Henry. Pensée de la vie et culture contemporaine (pp. 167-179), ou encore le livre La parole de la vie. La phénoménologie de Michel Henry et l’intelligence chrétienne des Ecriture d’Antoine Vidalin (pp. 79-117).

Le fait de consacrer deux ou trois paragraphes pour présenter un aperçu rapide de livres qui comportent respectivement 345 et 374 pages est à mon sens loin de constituer un véritable « exposé » de ces livres. Mais le fait d’oser parler de « plénitude de la vie », de « déification de l’homme » ou de « relation érotique » d’un point de vue philosophique gênerait-il certaines personnes trop sensibles ?

-- Philippe Audinos 2 décembre 2007 à 15:24 (CET)

P.S. : Tu devrais rentrer ton petit zizi dans ton slip, au lieu de l’exposer ainsi à la vue de tous jusque dans ta signature : il risque en effet de prendre froid, avec l’hiver qui approche Clin d'oeil

Propositions pour la neutralisation

(Aucune proposition)

Propositions de restauration

Bonjour à tous,

Puisque personne n’a répondu à mon précédent message, que j’ai écrit il y a plus de deux mois maintenant, c’est que personne ne conteste le fait que la suppression sauvage et sans la moindre justification sérieuse et crédible de paragraphes entiers de cet article (par un certain DocteurCosmos) relève bien du pur et simple vandalisme.

Neutraliser un article signifie en effet en supprimer ou en reformuler tout ce qui n’est effectivement pas neutre, et non pas en éliminer sauvagement tout ce qui ne nous plaît pas, parce que cela n’est pas conforme à notre religion personnelle, aux idéologies dominantes ou aux modes philosophiques en vigueur.

Je me suis donc permis de restaurer ces paragraphes abusivement supprimés, et de les remettre à leur place initiale, en ajoutant juste un titre pour distinguer les trois ouvrages dans lesquels Michel Henry s’est efforcé de confronter sa phénoménologie radicale de la Vie avec les écrits fondateurs du christianisme.

J’ai également restaurer la description de ses romans, qui avait également été supprimée de façon un peu cavalière, et sans davantage de justification par DocteurCosmos. J’ai par contre laissé de côté la description initiale de quelques uns des ouvrages philosophiques de Michel Henry, dans la mesure où elle était un peu redondante avec la partie consacrée aux conséquences de sa philosophie.

Les personnes intéressée par la version initiale et complète de cet article peuvent toujours aller la consulter sur mon site personnel, si toutefois elles parviennent à la trouver, car elle est un peu perdue au milieu des photos de fleurs Clin d'oeil

-- Philippe Audinos (d) 12 février 2008 à 23:04 (CET)

Historique des modifications de l'article

Proposition de retrait

Il n'y a plus d'activité sur cette page depuis février 2008 et pas mal de modifications ont été effectués à l'article. Ce bandeau est il encore justifié?
-- godix (d) 14 juillet 2008 à 16:21 (CEST)

Proposition de retrait pour le 23 juillet
-- godix (d) 16 juillet 2008 à 20:41 (CEST)




Article sur Michel Henry / Discussion de neutralité (2012)

Proposé par : Proposé par Skippy le Grand Gourou (d)

Problèmes de non-neutralité

L'article a déjà fait l'objet d'une controverse de neutralité (cf. plus haut), mais à la lecture de ladite controverse je n'ai pas l'impression qu'il ait fait l'objet d'une relecture attentive, ce que semble confirmer la présence d'expressions telles que « une philosophie pourtant admirable par sa rigueur et par sa profondeur ». Par conséquent je relance la procédure, en espérant que quelqu'un s'y attelle — autre que l'auteur principal de l'article, évidemment, parce qu'il est difficile pour l'auteur principal d'un article d'avoir un point de vue extérieur.

Skippy le Grand Gourou (d) 10 juillet 2012 à 22:52 (CEST)

Bonjour Skippy,

Comme je l'ai écrit dans cet article de Wikipédia consacré à Michel Henry, en faisant référence à un article de Xavier Tillette dans Manifestation et révélation, éd . Beauchesne, 1976, pp. 207-236, "La profonde originalité de la pensée de Michel Henry et sa nouveauté radicale par rapport à toute philosophie antérieure explique la réception assez limitée de sa philosophie, une philosophie pourtant admirable par sa rigueur et par sa profondeur."

Voici en effet ce qu'écrit Xavier Tillette dans l'introduction de cet article, intitulé La révélation de l'Essence. Notes sur la philosophie de Michel Henry, p. 207 : "Accueilli dès sa parution comme un grand livre, admiré de ses juges, l'ouvrage de Michel Henry, L'Essence de la Manifestation reste, dix ans après, le chef-d’œuvre inconnu. On ne s'explique que trop bien, hélas, cette désaffection. Sa rigueur et son abstraction, comme un rempart protecteur, écartent le lecteur insuffisamment armé, décourageant le simple curieux ou l'amateur pressé. En outre il est indifférent au succès et aux modes, il ne se rattache à aucune école patentée, il n'appartient à aucun mouvement en vogue."

Et voilà ce qu'il écrit en conclusion de cet article, p. 236 : "Si toutefois l'impression de solitude persiste et le tourmente, surtout la solitude qui provient de l'indifférence environnante, puisse-t-il se consoler avec sa fière maxime retournée : "Plus une pensée est profonde et rétablit l'ordre vrai des choses, plus étroite l'audience dont elle est assurée" !"

J'ai donc bien emprunté ces mots admiré ou admirable, rigueur et profondeur à cet article que je cite explicitement, je ne les ai pas inventés. Vous pourriez donc prendre la peine de vérifier les sources et les références citées avant de déclencher sans arrêt des procédures de neutralisation injustifiées qui n'aboutissent à rien puisque Michel Henry est un philosophe peu connu du grand public.

Philippe Audinos (d) 16 juillet 2012 à 20:56 (CEST)

... mais fort connu des spécialistes Clin d'oeil. Il doit être possible de trouver sans trop de difficultés des commentaires de JL Marion, entre autres. Bon courage.

Addacat (d) 17 juillet 2012 à 14:46 (CEST)

Voilà, j’ai ajouté quelques guillemets pour indiquer les adjectifs empruntés aux auteurs cités en références, ainsi que quelques citations explicites dans les références pour illustrer mes propos. J’espère que cela suffira pour établir la neutralité de cet article.

Philippe Audinos (d) 21 juillet 2012 à 15:10 (CEST)

Bonjour Philippe,

Merci : effectivement, l'ajout des guillemets clarifie grandement les choses, puisque les adjectifs ne sont plus imputables au rédacteur de l'article mais à un auteur extérieur. Ça n'est cependant pas suffisant : il faut encore attribuer explicitement le point de vue, et pas simplement mettre une référence. À ce sujet, une relecture de WP:NPOV peut être utile. Clin d'oeil

Ceci étant, à la lecture de ton explication je doute toujours de la pertinence de ces adjectifs. Si je m'en tiens aux extraits que tu cites, il n'est écrit nulle part que « [sa] philosophie [est] « admirée » par les spécialistes pour « sa rigueur » et pour « sa profondeur » », mais que, selon Xavier Tillette, l'ouvrage de Michel Henry a été admiré à sa publication par ses juges, sans qu'il ne soit explicité qui sont ces juges ni la raison de leur admiration, que (toujours selon Tillette) sa rigueur est l'une des causes de la désaffection des lecteurs, et enfin qu'une pensée profonde (terme non appliqué explicitement par Tillette à l'œuvre d'Henry, mais je t'accorde que le lien implicite est suffisamment fort pour faire comme si) est également une cause de désaffection. Résumer cela à la phrase actuellement utilisée, même avec guillemets, ne me semble pas très rigoureux.

Skippy le Grand Gourou (d) 4 août 2012 à 16:30 (CEST)

Bonjour Skippy,

J'admets que cette référence, qui n'était d’ailleurs donnée qu'à titre d'exemple, était insuffisante pour justifier à elle seule l’expression utilisée. Le problème, c'est que j'ai rédigé l'essentiel de cet article en 2005, et que je n'ai rajouté les références que deux ans plus tard, à la demande des censeurs et des « neutraliseurs » qui éliminaient des paragraphes entiers de cet article sous prétexte qu'ils ne leur semblaient pas neutres. Il m'a donc fallu faire une recherche de références après coup, en essayant de retrouver les passages que j'avais utilisé pour la rédaction de cet article, ce qui est un travail long et fastidieux.

Je me suis donc replongé dans les revues et dans les livres que j'ai encore sous la main, pour trouver quelques références qui parlent de la rigueur et de la profondeur, non pas seulement de L'Essence de la manifestation, mais de l'ensemble de son œuvre philosophique. Voici les références et les citations que j'ai réussi à trouver :

- Pierre Gire, revue Esprit et Vie n°138, 2005, article intitulé "L'excès de la vie sur sa représentation scientifique : la perspective philosophique de Michel Henry. Pour une philosophie du sujet vivant" : « [Michel Henry] est mort le 3 juillet 2002 à Albi, laissant une œuvre d'une grande profondeur intellectuelle, très originale, d'un accès difficile, mais dont l'influence sur les générations suivantes n'est pas près de se tarir. »

- Paul Audi, Revue philosophique de la France et de l'étranger, 2001/3 (tome 126), article intitulé "Michel Henry aujourd’hui", pp. 291-292 : « Et pourtant, dans le cas particulier de la France, qui se qualifie toujours de « douce » en période de main basse et d’intolérance, il se trouve que l’intérêt que l’on porte « publiquement » à une pensée se montre davantage fonction de l’efficacité du pouvoir que cette pensée renforce ou conteste que de la rigueur du savoir qu’elle développe librement. »

- Jean-François Lavigne, Michel Henry. Pensée de la vie et culture contemporaine, Beauchesne (2006), pp. 21-22 : « Notre but est assurément élevé, puisqu'il s'agit de rendre hommage à la profondeur, à l'originalité, à la multiple fécondité de la pensée de Michel Henry, en mettant en lumière l'intention fondamentale qui donne à son œuvre une portée révolutionnaire, et en assure la profonde unité. »

- Paul Audi, Michel Henry, Les belles lettres (2006) : « Comprendre le "Moi" et les phénomènes du monde à partir du "vivre" et de son auto-affection, tel est le vrai ressort de cette œuvre dense et rigoureuse. » (page de couverture)

- Gabrielle Dufour-Kowalska, Michel Henry. Passion et magnificence de la vie, Beauchesne (2003) : « L'élucidation de ces différentes régions phénoménologiques n'a d'autre but, en effet, que l'approfondissement de la sphère originaire et invisible de la Vie qui les détermine toutes, déterminant aussi la téléologie générale d'une pensée qui se distingue, parmi toutes les philosophies de la seconde moitié du XXe siècle, par sa radicalité et par la profondeur de sa visée métaphysique. » (p. 2)

J'espère que cette fois-ci la neutralité de cette expression peut être considérée comme étant établie de façon satisfaisante et rigoureuse, même pour les esprits tatillons et chagrins qui ne supportent pas la présence du moindre adjectif élogieux, qui traduit pourtant simplement la reconnaissance de la qualité exceptionnelle de cette œuvre philosophique contemporaine par ses pairs.

Philippe Audinos (d) 12 août 2012 à 11:17 (CEST)

Bonjour Philippe,

Je suis désolé pour le délai, mais je n'ai en ce moment malheureusement pas du tout de temps à consacrer à WP… Je te remercie pour les citations, à l'occasion j'essaierai de neutraliser moi-même (après tout, c'est moi qui me plains… ) à partir d'icelles.

Skippy le Grand Gourou (d) 31 août 2012 à 22:52 (CEST)

Propositions pour la neutralisation




Article sur Vassily Kandinsky / Page de discussion

Kandinsky et la musique

Merci pour ce texte qui m'a appris plein de choses sur Kandinsky. Quelque chose qui n'est pas (ou peu) évoqué ici est le lien entre les différents arts, et notamment entre peinture et musique.

Ne connaissant que bien trop peu l'œuvre de Kandinsky pour me lancer dans un commentaire, j'espère très fort que quelqu'un impregné de cet artiste saura nous parler de ces liens étroits (évoqués notamment dans Musique et arts plastiques, par Jean-Yves Bosseur, Minerve, 1998).

-- Le 18/06/2006 à 14:00 (GMT+1)

Vassily Kandinsky est un peintre mystérieux qui a su développer un nouveau mouvement tout aussi interrogateur qui est "l'abstraction". Son travail est simple tout en étant compliqué. Il base son travail sur l’harmonie des formes et des couleurs ; mais ce qui le différencie des autres c'est cette organisation si précise qui fait se marier les formes entre elles, ce qui les rends si EXPRESSIVE sans avoir besoin de représenter.

De plus il y à effectivement un lien important entre peinture et musique. On remarque de nombreuses notes de musique sur quelques uns de ses tableaux. C’est probablement lié à sa synesthésie, qui lui permettait littéralement d’entendre les couleurs qu’il voyait comme des sons musicaux. Aussi les liens qui unissent la musique et les arts plastiques sont trés nombreux et trés variés. Après avoir déclaré que les œuvres des classiques ne lui plaisaient pas, il a entamé ses recherches d'avant-garde. Il a contribué, aux côtés de Schönberg, à accélérer la transition de la période romantique vers une écriture résolument moderne. Ce programme donne à entendre les derniers accents du post-romantisme, confrontés à l'affirmation de plus en plus assurée de ce que l'on est convenu d'appeler la "musique contemporaine".

-- Le 23/07/2006 à 15:12

Bonjour.

Les rapports entre la peinture et la musique sont aussi abordés, d'un point de vue phénoménologique, dans le livre Voir l'invisible du philosophe Michel Henry (Editions François Bourin, 1988, pp. 191-204), auquel je me suis référé pour mes contributions à cet article sur Kandinsky.

Il écrit notamment, à propos des thèses les plus importantes de Schopenhauer sur la musique, que "la musique exprime immédiatement notre vie, c'est-à-dire nos sentiments" (p. 199). Il nous apprend aussi que Kandinsky considérait que les pouvoirs des couleurs et des formes graphiques sont "les mêmes pouvoirs que ceux de la musique" (p. 202). Il ajoute : "Ce sont les pouvoirs de la vie, le pouvoir de vouloir, d'aimer et de souffrir -- le plus grand de tous aussi : celui de s'accroître" (p. 202).

Pour Michel Henry, le lien et finalement l'unité des différents arts résident dans la subjectivité radicale de tous nos pouvoirs : "C'est parce que notre corps véritable est un corps subjectif qu'il est l'unité de tous les pouvoirs, de tous les sens qui le composent" (p. 192). Ce livre comporte également des chapitres consacrés à l'Art monumental (pp. 176-190) et à l'essence de l'Art (pp. 204-215).

-- Philippe Audinos (d) 26 novembre 2008 à 23:10 (CET)

Point et ligne sur plan : Objectif ou subjectif ?

Bonjour. Je viens de finir la lecture de cet ouvrage, et lorsque je lis la première ligne du paragraphe qui y est consacré, à savoir :

« Il ne les analyse pas d’un point de vue objectif et extérieur, mais du point de vue de leur effet intérieur sur la subjectivité vivante du spectateur qui les regarde et les laisse agir sur sa sensibilité. »

J'ai vraiment l'impression d'être passé complètement à côté de l'ouvrage. Pour moi, il s'agit d'une tentative d'objectivisation des ressentis d'une personne face à une oeuvre, principalement une oeuvre picturale. Notamment, voir la citation que j'ai introduite en fin de paragraphe dans le texte. Avant que je ne tente d'aller plus avant lors une possible réécriture de cette partie, pourriez-vous m'indiquer si je me fourvoie violemment ? D'avance merci.

-- choumix (d) 5 octobre 2008 à 17:16 (CEST)

Bonjour. Excusez-moi de ne pas avoir répondu plus tôt à ce message, mais j'avais besoin de me replonger dans les livres de Kandinsky, ainsi que dans le livre Voir l'invisible du philosophe Michel Henry sur lequel je me suis basé pour rédiger mes contributions personnelles à cet article, il y a plus de 3 ans maintenant. Il faut d'ailleurs que je prenne le temps de rajouter quelques références détaillées, car je n'ai indiqué à l'époque que les titres des livres qui m'ont servi de référence.

Ainsi que Kandinsky l'indique dans l'avant-propos de la première édition, les idées exposées dans son livre Point et ligne sur plan sont "le développement organique" de son livre Du spirituel dans l'art. Ce qui veut dire que sa lecture est indispensable pour la véritable compréhension de Point et ligne sur plan, puisqu'il ne reprend pas les acquis de son précédent ouvrage et les suppose connus du lecteur.

Dans l'avant-propos de la première édition de Du spirituel dans l'art, Kandinsky écrit que les idées qu'il développe ici sont "le résultat d'observations et d'expériences intérieures" (p. 9), c'est-à-dire d'observations et d'expériences purement subjectives, même s'il les exprime au moyen de mots qui font références à d'autres expériences intérieures et subjectives qui nous sont familières. Il écrit d'ailleurs à propos des mots que "le mot est une résonance intérieure" (p. 82).

Il écrit aussi dans ce même livre : "Toute chose extérieure renfermant cependant nécessairement un élément intérieur, toute forme a un contenu intérieur. La forme est donc l'extériorisation du contenu intérieur" (p. 118). C'est précisément à partir de ce "contenu intérieur", de cette "sonorité intérieure" ou de cette "résonance intérieure", et que Michel Henry appelle aussi une "tonalité affective", que l'artiste travaille lors de la création d'une peinture abstraite.

A propos de la citation de Point et ligne sur plan : "Pour ce genre d'expérience, il vaut mieux se fier à la première impression, car la sensibilité se lasse vite et cède le champ à l'imagination" (p. 170), la sensibilité comme la première impression éprouvée n'a rien d'objectif, elle n'appartient pas à un objet, elle est au contraire purement subjective, elle appartient à la vie. Et lorsque Kandinsky parle de "la résonance sereine et objective du plan originel" (p. 143), le terme objectif est employé dans le sens de "neutre" (équilibre entre les éléments calmes chaud et froid).

En conclusion de Point et ligne sur plan, Kandinsky écrit que "le but de la théorie est 1. trouver la vie, 2. rendre perceptible sa pulsation, et 3. constater la conformité aux lois de tout ce qui vit" (p. 183). Il n'est pas question ici de la vie objective et biologique que les scientifiques étudient, mais de la vie concrète et purement subjective des individus vivants. Toute la philosophie de Michel Henry est consacrée à la compréhension philosophique et phénoménologique de ce qu'est réellement la vie ainsi éprouvée de l'intérieur.

Les numéros de pages font référence aux éditions de poche suivantes : Point et ligne sur plan (Denoël, 1989) et Du spirituel dans l'art (Gallimard, 1991).

-- Philippe Audinos (d) 26 novembre 2008 à 22:24 (CET)




Article sur la Vie / Page de discussion

Une définition phénoménologique

Le philosophe Michel Henry définit la vie d'un point de vue phénoménologique comme ce qui possède la faculté et le pouvoir de se sentir et de s'éprouver soi-même en tout point de son être. Pour lui, la vie est essentiellement force et affect. Il établit une opposition radicale entre la chair vivante et le corps matériel dans son livre Incarnation, une philosophie de la chair.

Ce texte ainsi placé ne me semble pas neutre, avant en fin de page ça allait mais faire un chapitre il faudrait situer la question selon d'autres point de vue, celui là ne me semblant pas représenter l'ensemble des points de vue sur le sujet.

Ralph 20 mar 2005 à 19:59 (CET)

Il y a de plus en plus de références à ce philosophe ces derniers temps. Ça n'est en effet pas très représentatif des différentes conceptions sur le sujet, et j'ajoute que la "définition" de Henry ne lui est manifestement pas propre. Force et affect, i.e. volonté et passion ? C'est très classique, semble-t-il. Mais je me demande s'il n'y a pas là une confusion entre la notion de vie (ce qui est dit posséder une faculté, on appréciera le caractère explicatif d'une telle définition) et la notion de vécu (la faculté en acte, la chair vivante). Il y aurait donc deux sens de vie à distinguer dans l'article, de même que les Grecs avaient deux mots pour parler de la vie : la vie biologique, et la vie qu'on mène. En ce sens, je doute que la phénomélogie ait vocation à définir la vie au premier sens.

Sur la notion de vie, il y a un livre de Pichot qui serait utile. Dans le domaine philosophique, il faudrait ajouter au moins :

Caton 21 mar 2005 à 00:02 (CET)

Je suis tout à fait d'accord sur le fait qu'il est nécessaire de faire plus nettement la distinction des différents sens du terme, comme amorcée en début d'article. Celui-ci étant essentiellement axé sur la vie biologique, par ailleurs, il est impératif de faire apparaître la bifurcation vers l'analyse d'un sens différent.

Ralph 21 mar 2005 à 08:27 (CET)

Est-ce qu'on ne prend pas le problème à l'envers ? Historiquement et empiriquement, la vie (le phénomène) est bien un "truc" spécial qu'on cherche à décrire/circonscrire et définir. Les sens et les définitions sont dérivés.

Michel Henry

Je trouve que le chapitre relatif au point de vue de ce philosophe prend trop d'importance. Par ailleurs, le contenu est très redondant avec ce qu'on trouve à Michel Henry#Une phénoménologie de la vie. Il est nécessaire d'alléger et de mettre tout simplement un lien après une rapide présentation de son concept.

Ralph 27 septembre 2005 à 22:04 (CEST)

Partie coupée de la discussion phénoménologique

Cette vie est par essence invisible parce qu'elle n'apparaît jamais dans l'extériorité d'un voir, elle se révèle en elle-même sans écart ni distance. Le fait de voir suppose en effet l'existence d'une distance et d'une séparation entre ce qui est vu et celui qui le voit, entre l'objet qui est perçu et le sujet qui le perçoit. Un sentiment par exemple ne se voit jamais de l'extérieur, il n'apparaît jamais dans « l'horizon de visibilité » du monde, il se sent et s'éprouve de l'intérieur dans l'immanence radicale de la vie. L'amour ne se voit pas, pas plus que la haine, les sentiments se ressentent dans le secret de notre cœur, là où nul regard ne peut pénétrer.

Cette vie est composée de la sensibilité et de l'affectivité, elle est l'unité intérieure de leur manifestation, l'affectivité étant cependant l'essence de la sensibilité comme le montre Michel Henry dans son livre sur L’essence de la manifestation, ce qui signifie que toute sensation est affective par nature. La vie est le fondement de notre expérience subjective (comme l'expérience subjective d'une tristesse, de la vision d'une couleur ou le plaisir de boire de l'eau fraîche en été) et de nos pouvoirs subjectifs (le pouvoir subjectif de bouger notre main ou nos yeux par exemple).

Cette définition phénoménologique de la vie se fonde donc sur l’expérience subjective concrète que nous faisons de la vie dans notre propre existence, elle correspond par conséquent à la vie humaine. A propos des autres formes de vie qu’étudie la biologie et auxquelles Heidegger emprunte sa propre conception philosophique de la vie, Michel Henry écrit dans son livre C’est moi la Vérité. Pour une philosophie de christianisme : « N’est-il pas paradoxal pour qui veut savoir ce qu’est la vie d’aller le demander aux infusoires, dans le meilleurs des cas aux abeilles ? Comme si nous n’avions avec la vie que ce rapport tout à fait extérieur et fragile avec des êtres dont nous ne savons rien – ou si peu de chose ! Comme si nous n’étions nous-mêmes des vivants ! »

Cette définition laisse cependant de côté des organismes vivants qui ne peuvent s’éprouver eux-mêmes, comme les végétaux par exemple. À moins que l’on puisse mettre en évidence en eux l’existence d’une certaine forme de sensibilité, comme semble l’indiquer le Professeur A. Tronchet dans son livre intitulé La sensibilité des plantes : « Le protoplasme des cellules végétales comme celui des cellules animales est doué d’irritabilité, c’est-à-dire d’une forme particulière de sensibilité, grâce à laquelle il est capable d’être affecté par des excitations d’origine externe ou interne. »




Article sur Dieu / Page de discussion

"Approche phénoménologique"

Je croyais avoir enlevé ce passage mais il est toujours là. Les intervenants trouvent-ils ce passage pertinent ? Si personne ne s'y oppose, j'opererai un transfert vers la page de l'auteur.

-- Apollon 1 août 2007 à 13:55 (CEST)

Le passage vient de changer de nom... Il s'agit de celui sur Michel Henry. Je suis sincèrement désolé pour son auteur mais peut-on accorder autant de place pour une personne qui ne bénéficie pas d'une grande notoriété ?

-- Apollon 1 août 2007 à 14:34 (CEST)

J'ai vu beaucoup de POV push autour de ce Michel Henry. En faire le philosophe le plus important du 20ème siècle, c'est peut-être un peu beaucoup ? Mais bon ! Je n'ai pas bien suivi les raisons de la suppression de la citation de John Hick qui, lui, jouit d'une grande notoriété

-- Benoit Montfort 1 août 2007 à 15:06 (CEST)

Y a-t-il dès lors vraiment à hésiter ?

-- Mogador 1 août 2007 à 15:26 (CEST)

Oust à la trappe. Faire un article sur Dieu, en faisant des paragraphes complets sur chaques chauves qui ont donné leur opinion sur Dieu, nous mène tout droit à transformer l'article en un annuaire. A chaud et de tête, je peux vous en citer au moins 5 autres bien plus notable. Kant, Descartes, Saint Thomas d'Aquin, Alain, Saint Augustin, Popper, etc... Bref, un vrai travail de synthèse est à faire. Peut-être devrions nous revoir le plan. Un truc genre :

1) Définition de dieu, approche religieuse
2) Définition de dieu, une approche philosophique.
3) Définition de dieu, un objet hors du dommaine de la science.

--Hesoneofus 27 octobre 2007 à 18:03 (CEST)




Article sur la Vérité / Page de discussion

La Vérité phénoménologique de la Vie

Cela fait beaucoup de lignes pour le seul point de vue de Michel Henry. Si l'on veut parler de ces aspects religieux alors il faut équilibrer entre 3 ou 4 religions sinon on a un POV.
-- Michel421 19 août 2007 à 22:05 (CEST)

Finalement cela ne serait pas réaliste. Le paragraphe suivant fait une bonne transition - généralisation du concept à d'autres contextes - mais il faut abréger ce paragraphe.
-- Michel421 22 août 2007 à 22:13 (CEST)

Mais, même le paragraphe suivant n'est pas si neutre.
-- Michel421 22 août 2007 à 23:32 (CEST)

Le fait de supprimer les explications et les exemples simples de ce que Michel Henry appelle la vérité du monde et la Vérité de la Vie rend le premier paragraphe totalement inintelligible pour toute personne ne possédant pas une connaissance approfondie de sa phénoménologie radicale de la vie. Nombreux sont ceux qui n'ont pas la moindre idée de ce qu'est la vie au sens phénoménologique (c'est-à-dire la vie réelle des individus vivants et non la vie biologique apparente). Il ne s'agit donc pas seulement de la suppression de quelques paragraphes inutiles ou redondants, mais d'un acte de vandalisme pur et simple vidant cet article de sa substance.

Ensuite la vie n'est pas la propriété de Michel Henry ou du christianisme. Il se trouve simplement que Michel Henry introduit cette notion de Vérité phénoménologique de la Vie en l'opposant à la vérité du monde dans un livre consacré au christianisme. Avant d'être un livre sur une religion particulière, il s'agit d'un livre de philosophie et de phénoménologie dans lequel la vérité n'est pas réduite à une abstraction vide ou à un fait objectif et indifférent, mais ramenée à l'expérience vécue et purement subjective que nous pouvons en faire dans notre propre vie, et qui à ce titre dépasse très largement le cadre étroit d'une religion particulière.

J'en ai profité pour simplifier un peu ma contribution et la réduire au strict minimum, afin de ne pas donner l'impression que Michel Henry est le seul philosophe à avoir quelque chose d'un peu consistant à dire sur la vérité...

Une petite remarque enfin : un "point de vue" (ou POV pour les anglais) désigne dans Wikipédia le point de vue particulier d'un wikipédien qui ne s'appuie sur aucun document publié et sur aucune référence. Il n'a donc effectivement rien à faire dans un article d'une encyclopédie telle que Wikipédia. Mais ce n'est pas le cas ici, il ne s'agissait pas de mon point de vue personnel, mais de celui d'un philosophe reconnu.

-- Philippe Audinos 15 septembre 2007 à 11:47 (CEST)


Maintenant, ça suffit!

Quelques contributeurs ont décidé de remettre cette page en ordre en tranchant dans le vif, ce qui est une fort bonne chose. Et maintenant, j'en vois à nouveau qui y vont de leur tartine sur leur auteur fétiche, en l'occurrence Michel Henry. Ben non, ça ne va vraiment plus le faire! Michel Henry est un nain par rapport à tous les géants de la philosophie qui se sont saisis de cette question. Alors on en causera (dans une note de bas de page) lorsque cette page sera suffisamment développée, mais pour l'instant on va à l'essentiel!

-- EL - 15 septembre 2007 à 17:49 (CEST)

Ce n'est pas bien grave : la Vérité a l'habitude de la clandestinité. Mais cela, les géants et les monstres n'en ont aucune idée parce qu'ils sont aveugles à la Vérité et sourds à la parole de Vie. Ils s'imaginent naïvement qu'il suffit de détenir le pouvoir pour détenir la vérité...

-- Philippe Audinos 16 septembre 2007 à 09:36 (CEST)

Philippe Audinos, c'est quoi, cette réponse ésotérique ?

1. Faut arrêter de s'écouter soi-même. Que la vérité puisse être ignorée, n'implique pas que les idées ignorées sont forcément vérité. Sophisme.

2. La Vérité wikipédienne est dans ses principes fondateurs, à savoir dresser l'état actuel du savoir. Et pas être un outil de prosélytisme. La neutralité impose que les idées soient présentées de manière proportionnelle à leur notoriété. Si vous pousser dans cet article les thèses d'auteurs qui sont — de votre propre aveux — ignorées, vous enfreignez délibérément les règles wikipédiennes.

-- irønie censeur 16 septembre 2007 à 16:59 (CEST)

Je voulais juste dire que je n'imposerai pas mes contributions personnelles si vous n'en voulez pas, surtout si c'est pour de bonnes raisons. Néanmoins, la conception de Michel Henry me semblait intéressante parce qu'il est considéré comme l'un des philosophes contemporains les plus importants (voir les références dans l'article de Wikipédia qui lui est consacré, je n'invente rien). Et même si tout le monde ne le connaît pas, cela ne justifie pas à mon avis les propos méprisants de EL, qui ne sont manifestement que le reflet de son ignorance totale et affligeante de son oeuvre. Sinon, c'est promis, je ne m'écouterai jamais plus moi-même Clin d'oeil

-- Philippe Audinos 16 septembre 2007 à 19:14 (CEST)

EL est un grognon peu diplomate, mais il connaît l'encyclopédie. Il ne dit pas que Henry c'est nul, ou bien faux. Seulement que pour la question de la Vérité, traitée depuis 3 millénaires, les idées de Henry sont d'une importance/notoriété secondaire, au regard des poids lourds et de l'influence de certaines idées sur plusieurs siècles. Par conséquent, le traitement des idées nouvelles de Henri doit prendre une place modeste (principe de proportionnalité).

Voilà l'explication du « Michel Henry est un nain ». Et c'est ça, que tu aurais dû comprendre dans l'intervention peu pédagogue de EL. Faut lui pardonner : cet article a déjà souffert des interventions de pas mal de zozos, alors EL en a certainement marre de passer son temps à expliquer et corriger les bourdes.

-- irønie censeur 17 septembre 2007 à 16:15 (CEST)

C'est exactement ça, merci Ironie. J'ajouterai seulement que l'expérience m'a montré que les interventions tranchantes sont toujours plus efficaces que les palabres sans fin, qui de surcroît me laissaient un goût très amer. Je continue à contribuer sur WP, mais je refuse maintenant d'y perdre mon temps.

--EL - 18 septembre 2007 à 21:46 (CEST)




Article sur le Mal / Page de discussion

Le mal décrit un certain type d'événements, de comportements ou d'états de fait jugés nuisibles, destructeurs ou immoraux, et sources de souffrances morales ou physiques.

[...]

L’existence de Dieu au sens de Michel Henry s’adapte bien à cette conception du bien et du mal. Elle a le mérite de respecter les différentes croyances. On peut même lire la bible en remplaçant le mot Dieu par Vie ou Amour sans en corrompre le sens général.




Notes et références




Reproduction autorisée

Version originale des contributions personnelles apportées par Philippe Audinos aux pages de discussions, et aux discussions de neutralité des articles correspondants de l'encyclopédie libre Wikipédia sur le site http://www.wikipedia.com. Les textes figurant dans des tons orangés ont été écrits par d'autres wikipédiens. Ces textes peuvent être librement reproduits et diffusés à condition d'en citer la source.


Version 0.3 du 09/09/2012
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